À Reims, un homme a brillamment récupéré sa moto volée en tendant un piège malin au voleur, le tout orchestré avec le soutien de la police. Achat fictif, reconnaissance du bien et arrestation sur place, découvrez comment la perspicacité d’un propriétaire floué a mené à la récupération de son précieux deux-roues.
L’identification et le piège #
Quelques semaines après le vol de sa précieuse moto dans les Ardennes, le propriétaire, toujours en quête de son véhicule, décide de surveiller les diverses plateformes de vente en ligne. C’est ainsi qu’un matin, en naviguant sur LeBoncoin, il aperçoit une annonce qui semble présenter sa moto volée. Aidé par les photos et la description, il reconnaît immédiatement son engin grâce à des marqueurs spécifiques qu’il avait ajoutés.
La collaboration avec les autorités #
Après la découverte, l’homme contacte la police en leur communiquant l’affaire. Un plan est rapidement mis en place pour tendre un piège au vendeur sous couvert d’un rendez-vous pour l’achat du véhicule. Sous la supervision des forces de l’ordre, ils organisent une rencontre qui s’avérerait décisive. Le propriétaire devait jouer le rôle de l’acheteur intéressé, un scénario classique mais efficace pour vérifier l’authenticité de la moto et confirmer ses soupçons.
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Le jour du rendez-vous #
Le jour convenu, le propriétaire se rend au point de rencontre fixé, accompagné discrètement par des agents en civil. Le vendeur, un jeune homme d’une vingtaine d’années, apparaît avec la moto. Après avoir engagé la conversation et prétendu examiner la moto, le propriétaire donne un signal discret aux policiers qui s’approchent alors pour intervenir. Malgré une brève tentative de fuite, le vendeur est rapidement maîtrisé et arrêté.
Les révélations du vendeur et les conséquences #
Lors de son interrogatoire, le vendeur confesse avoir acheté la moto à un prix très bas auprès de personnes qui, d’après lui, appartiendraient à la communauté des gens du voyage. Il prétend n’avoir réalisé que la moto était volée que bien après l’achat, ce qui l’aurait conduit à tenter de la revendre pour récupérer son investissement. Face à ces déclarations, il a été retenu pour comparaît devant la justice pour recel de bien volé, avec une audience prévue pour le 6 février 2025.
